Apprendre la musique c’est apprendre une nouvelle langue

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CIEE Rennes

Quand j’y pense, la langue française devient de plus en plus complexe. Non seulement le vocabulaire, mais aussi le rythme, la grammaire, la syntaxe, l’orthographe, l’accentuation et son utilisation. Mais même avec les complexités immenses de cette langue, je me sens attiré, probablement par la beauté, ou le son, ou peut-être est-ce la culture. La langue elle-même me rappelle quand j’ai étudié la musique au collège.

Ironiquement, ce concept ne m’est jamais apparu bien que j’aie joué du hautbois et aie suivi un cours en français au même temps, mais comme une langue, la musique est difficile et belle à jouer et à écouter. Par exemple, si quelqu’un qui ne peut pas lire ou écrire la musique quand il l’écoute, elle est très simple. La personne ne peut pas analyser les notes, la théorie, l’époque ou l’origine, mais elle peut l’apprécier et l’aimer. Quand quelqu’un, qui ne comprend pas le français l’entend, il pensera qu’il est simple aussi. Cette personne ne peut pas comprendre le vocabulaire, la grammaire, le rythme, l’accentuation or l’accent mais elle peut aussi l’apprécier et l’aimer.

Cependant, écouter et apprendre la musique sont deux choses différentes. C’est identique avec une langue, particulièrement avec le français. Si on veut apprendre la musique, il faut commencer avec les notes, leur sens et leurs sons. Les notes en musique sont les mots en français. Après avoir appris les mots, on peut créer et lire les petites phrases. Avec la musique, après que l’on se soit habitué,  on peut commercer à jouer. Et avec la répétition, et beaucoup de lecture, on peut commencer à entendre le rythme et la mélodie, et même quelques petites complexités dans un œuvre. Alors, avec la confiance et cette fondation solide, on peut commencer à écouter la musique et à identifier l’indication de la mesure, les notes, le ton et même l’époque de l’œuvre. C’est la même chose en français. En continuant à lire et à essayer de « jouer » à la langue, on commence à entendre les groupes rythmiques et les accents. Après la pratique et l’écoute, on commence à reconnaître les expressions idiomatiques, à comprendre les conversations, à entendre les accents régionaux et peut-être à identifier les sarcasmes et l’argot.

Même si la relation entre la musique et la langue est forte, je pense que le plus convaincant est, que l’on ne cesse jamais d’apprendre, et la chose qu’on étudie, elle, ne cessera jamais de changer. Des nouveaux types de la musique sont constamment créés, les nouveaux instruments sont toujours là pour apprendre. De la même façon avec le français,  les nouveaux argots sont toujours créés et il y a toujours des nouveaux livres pour lire. Le plus important, c’est qu’il est toujours nécessaire de réapprendre les choses qu’on a connu autrefois. Le français est une langue complexe, il y a beaucoup de règles, de vocabulaire et d’occasion  d’erreurs. Mais, c’est cette complexité et cette difficulté qui rendent au français un joli talent et une beauté infinie.

Christopher Hansen

Belmont University